OCEAN INDIEN

La présence proche de l’avant-port de Nantes, Paimboeuf dont l’un des points de destinations étaient les îles de l’océan indien fait que de nombreux vitaliens employés des armateurs nantais sont passés par cette destination. En 1917, lors de la construction des usines d’armement, un important contingent de travailleurs malgaches vint participer à la création et l’exploitation des ces dernières. Quatre jeunes malgaches y périrent, atteint par la grippe espagnole.

Vous entendez  le chant de Noël en créole  "Noël la arivé " en cliquant sur l'image

La fête de Noël se vit en plein cœur de l’été et de la saison des fruits : fruits de la passion, ananas, mangues, et letchis, le délice emblématique de Noël dans les îles de l’océan indien.

Dans les maisons créoles, à l’ombre de la véranda, trône un sapin de Noël, pas tout à fait comme ailleurs (soit une branche de filaos, soit un « cryptomeria). Les étoiles, guirlandes et autres décorations habillent ce sapin « péi », ils sont vendus sur le bord des routes.

La messe de minuit est célébrée dans la plupart des églises de l’île. Le réveillon traditionnel réunit la famille, les amis, le soir du 24 décembre et le soir du 31 décembre. La soirée débute par un bon apéritif (rhum arrangé ou punch préparé à base de produits locaux (rhum, vanille, fruits, sucre de canne) et s’accompagne de spécialités culinaires : bonbons piments, samoussas, bouchons… Des menus typiques de l’île sont sur les tables (riz, caris, grains, rougails), des recettes péi (civet d’oie, civet de dinde, cari de pintade, cari bichiques, cari poisson rouge, cari langouste…).

Le 25 décembre, des plats de fête sont encore au menu du déjeuner et se terminent souvent par des fruits de saison (letchis, mangues, ananas victoria, fruits de la passion. Il n’est pas rare de finir la journée sur les plages en famille à danser les danses traditionnelles, telles que le Séga

La fin d’année est sujette à une débauche de feux d’artifice et de pétards chère à la communauté chinoise très présente dans les îles de l’océan indien.

Le Nouvel An est célébré le premier jour de l'année traditionnelle malgache, Alahamady be, soit au mois de mars du calendrier grégorien. Le calendrier malgache se base sur le mouvement astral et les années se comptent en mois lunaires.  Le Nouvel An malgache, longtemps relégué à la clandestinité après son interdiction par l’administration coloniale française en 1897, a retrouvé toute sa splendeur depuis le début des années 1992. Ce renouveau reflète l’attachement profond du peuple malgache à ses traditions, soulignant l’importance de préserver et de valoriser les piliers de son identité culturelle.