Saint-Viaud

8 mai exceptionnel à Saint-Viaud

8 mai exceptionnel à Saint-Viaud

Un 8 mai particulier à Saint-Viaud cette année, déportés et prisonniers de guerre à l’honneur

Poursuivant leur devoir de mémoire, les élus de Saint-Viaud en association avec l’Union Nationale des Combattants locale ont décidé d’honorer les médaillés militaires, les marins et les prisonniers de guerre « morts pour la France » en apposant des palmes d’honneur sur le monument du souvenir de la place de la mairie.

Voulu en 1997 par la section UNC, le monument n’avait que les palmes des AFN et de l’UNC. Pendant la commémoration qui se déroulera à 10 h ce 8 mai, les palmes de la FAMMAC, des médaillés militaires et des Anciens Prisonniers de guerre, ainsi que l’ancre de marine seront dévoilées par le président de l’UNC Joseph BERTHEBAUD et la présidente départementale des Anciens Combattants Prisonniers de Guerre, Mme Martine SORTAIS.

Le drapeau départemental de l’ACPG-CATM sera présent à la cérémonie.

Dans le même temps, une nouvelle table mémorielle sera inaugurée. Elle porte les noms des 3 vitaliens déportés, ainsi que les 3 vitaliens morts sous les bombardements de Nantes en 1943.

Deux des déportés originaires de Saint-Viaud l’ont été à Flossenbürg (Tchécoslovaquie). Le président national de l’Association des déportés de Flossenbürg, Denis MEIS fera le déplacement à Saint-Viaud pour dévoiler la plaque.

Une jeune de la commune portera le drapeau des déportés de Flossenbürg.

A l’issue de la commémoration, un verre de l’amitié aura lieu salle du lac où sera exposé du matériel militaire de la seconde guerre mondiale.

Auparavant à 9 h 00 au cours de l’Office religieux en l’éqlise de Saint-Viaud, le Père Manuel RAGUET bénira le nouveau drapeau des OPEX de la commune.

L’ensemble de la population, y compris les enfants des écoles est invité à participer à cet évènement exceptionnel.

 

Les 3 déportés originaires de Saint-Viaud mis à l’honneur

 

DOUSSET Henri. Né le 22 octobre 1886 à Saint-Viaud (44) à la Contentinais. , Cafetier-hôtelier à Saint-Père-en-Retz du réseau  Buck Alex. Arrêté le 11 septembre 1943.  Déporté de Compiègne vers Buchenwald le 17 janvier 1944. (Matricule: 40582). Lieu de déportation : Flossenburg (Hradiscko). Décédé le 24 décembre 1944 à Hradiscko. « Mort pour la France »

 

RAY Hubert (Matricule : 37181), né le 2 janvier 1918  au bourg – Son père était ingénieur, sans doute dans les usines d’armements de Paimboeuf. Décédé le 2 septembre 2002 à Meaux (Seine et Marne) -

Ingénieur, travailleur requis en raison de sa qualification sur la ville de Linz  (Autriche) dans le cadre du "Deutsche Arbeiter Front", arrêté par la Gestapo le 20 novembre 1944 pour fait de résistance. Il est déporté sur le camp de Flossenbürg dans un premier temps sur le Kommando de Leitmeritz, puis Sur le Kommando de Zschachwitz où il est arrivé le 4 décembre 1944. Il est libéré le 23 avril 1945

 

POMMEREUL Marcel, né le 5 juin 1911 à Saint-Viaud (Loire-Inférieure) au bourg, adopté par la nation le 9 janvier 1919, mort le 14 septembre 1974 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) ; syndicaliste CGT des Charente-Inférieure (Charente-Maritime).

Secrétaire du syndicat du Bâtiment de La Rochelle (Charente-Inférieure) dans les années trente, Marcel Pommereul manifesta beaucoup d’activité lors des grèves de cette époque et fut même emprisonné au cours de la grève du 30 novembre 1938 dirigée contre les décrets-lois du gouvernement Daladier. Il était ami avec Henri Crespin. Arrêté le 20 août 1940, suite à un décret du préfet de Charente-Maritime du 14 août, il fut emprisonné à la citadelle de Saint-Martin de Ré, puis transféré à Meyrignac. Il s’évada début septembre 1943 et rejoignit les FTP de Bordeaux avant d’être repris fin 1943. Il fut emprisonné au fort du Hâ puis à Fresnes. Envoyé le 4 mai 1944 au camp du Struthof, il fut transféré en septembre 1944 à Dachau sous le matricule 84461. Il est libéré le 13 mai 1945.

De retour à La Rochelle, il fut élu conseiller municipal communiste en octobre 1945. En 1948, il part pour Metz (Meurthe-et-Moselle) pour être permanent de la CGT. Dans les années 1960, on le retrouve dans la région de Tarbes où il travailla à l’hôpital de Tarbes (Hautes-Pyrénées) où il fut secrétaire du syndicat CGT. Il était toujours militant communiste et de la FNDIRP.

 

Les 3 Victimes des bombardements de Nantes originaires de Saint-Viaud, « mortes pour la France »

CLERTEAU Aimé, Victime civile né le 28 mars 1873 à Saint-Viaud à la maison de Humeau (le Bourg), domicilié à Nantes 39 rue du Marchix, tué lors des bombardements de Nantes le 16 septembre 1943, 70 ans.

CORBE épouse COINTO Constance, Victime civile née le 22 novembre 1895 à Saint-Viaud la Noë Gatineau, domiciliée à Nantes 29 rue des Olivettes, tuée lors des bombardements de Nantes 16 juillet 1944, 48 ans.

CRUAU épouse PANHÉLEUX Alexina, Victime civile née le 17 mai 1905 à Saint-Viaud au Bourg, domiciliée à Nantes chemin des Fromentaux, tué lors des bombardements de Nantes 16 septembre 1943, 38 ans.

 

Publication
23/04/2024 à 16h19
Mis à jour à 16h24

Rédacteur
Patricia Savoie

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